Month: August 2008

Salade panzanella estivale

Summer Panzanella Salad
They call it Spring, I call it Summer
. Mostly because after eyeing it every so often for over 1 year, summer is when I finally made it but also because I used the tiny asparagus that are more easily found in my London supermarket in summer rather than in the spring. In England in spring, you have all those huge fresh asparagus that I would rather eat alone with a lemony sauce than mixed in with any kind of salad or pasta.

The original is from the alway beautiful Smitten Kitchen and if you’re really into the panzanella thing (or in theme nights), you may want to take a look at this panzanella strawberry dessert on 101 Cookbooks. Next on my radar: the winter version!
Il fallait bien que je sois en Floride, en vacances, pour me remettre à bloguer! C’est qu’il y a quelques chose dans l’air en ce mois d’août mouillé (merci Fay!) qui me donne une de ces envies de panzanella…

La panzanella est une recette de salade à base de pain. C’est typique “italien-rustique-bon marché” et l’idée est d’utiliser ses restes. Dans ce cas-ci, c’est sûr que les asperges ne sont pas toujours données mais pour le reste, ça fait une excellente salade sophistiquée pour pas cher!

C’est une recette que j’avais prise en note il y a plus d’un an, me disant qu’un jour, je la ferai. Ce jour est venu avec la semaine de canicule qu’on a eue à Londres début août (on s’entend, canicule: 25 degrés). Avec D en voyage d’affaires pour la semaine en plus, je me suis gâtée avec cette recette qui l’avait fait rechigner à chaque fois ou j’avais tenté de la sortir (“Si j’ai envie de manger une salade, ça n’est pas pour me bourrer de pain”…ralàlà!). Je dois admettre que les poireaux sont un peu déconcertants, surtout quand on les tranche à la fin et qu’ils sont tous gluants, mais croyez moi, c’est parfait avec les croûtons!

C’est frais, c’est croquant et plein de saveur et les croûtons y donnent un côté bien remplissant et indulgent que les salades n’ont pas toujours. Bref, c’est tout ce qu’il me faudrait pour survivre au soleil et à l’humidité de la Floride.

Aujourd’hui cependant, la mère de D nous fait du pulled pork (aucune idée ce que c’est en français!) pour souper à la place… non mais c’est pour ça qu’on est ici: manger ce qu’on ne mange jamais à Londres!

Devinez qu’est-ce qu’on mange dès notre retour?

La recette est tirée encore une fois du magnifique blogue Smitten Kitchen qui, je crois, l’avais prise dans le New York Times. Ça vaut la peine d’aller voir juste pour ses photos.

Croûtons:
1/4 t huile olive
2 gousses d’ail émincées
6 tasses de pain de la veille, coupé en cubes (avec ou snas croûte, au goût)
6 c.table de parmesan frais râpé
Sel et poivre

Vinaigrette:
1/2 onion rouge émincé
2 c. table de vinaigre de vin blanc
jus d’un demi citron
1/4 t. huile olive
1/2 c. thé moutarde de Dijon

Salade:
4 gros poireaux
2 c. thé sel
1 lb. asperges
1 boîte de fèves blanches, rinsées et égouttées (environ 1 tasse, 1 tasse et demie)

Pré-chauffer le four à 400F (200C)

Dans un grand bol, mélanger les cubes de pain avec l’ail, l’huile d’olive, le parmesan, le sel et le poivre. Bien enrober et déposer sur une plaque de cuisson. Cuire au four jusqu’à ce que les croûtons soient dorés mais encore moelleux à l’intérieur, environ 10 à 15 minutes (secouer la tôle 1 ou 2 fois pour retourner les croûtons). Sortir du four et réserver.

Dans un petit bol, mélanger l’onion rouge avec le vinaigre et le jus de citron. Laisser reposer pendant quelques minutes (3-5 minutes) puis ajouter l’huile et la moutarde. Résesrver.

Préparer les poireaux: couper la tête et les racines. Trancher les poireaux sur la longueur en commençant par la tête et en arrêtant à environ 4 centimètres de la base de façon à ce qu’ils restent en un morceau. Bien rinser à l’eau froide (il y a souvent du sable entre les feuilles) et couvrir d’eau froide dans un grand chaudron. Bien saler et porter à ébullition. Réduire le feu et laisser les poireaux mijoter jusqu’à ce qu’ils soient tendres, de 15 à 20 minutes max.

À l’aide de pinces ou d’une cuillère à trous, transférer les poireaux vers un bol d’eau froide afin de stopper la cuisson. Déposer ensuite sur un linge de cuisine ou sur des essuie-tout afin d’absorber l’eau. Bien essorer.

Parer les asperges (je ne les ai pas pelées mais elles étaient très minces) et les cuire dans le même chaudron que les poireaux – remettre l’eau à ébullition et cuire 2 minutes pour des asperges minces, 4 si elles sont grosses. Rinser les asperges cuites à l’eau et essorer.

Couper les asperges et les poireaux en morceaux de 2 centimètres. Vous aurez besoin d’un couteau bien coupant car les poireaux seront plutôt gluants, mais ça va comme ça.

Danns un saladier, mélanger les asperges, les poireaux, les fèves blanches et les croûtons. Ajouter la vinaigrette, bien mélanger et servir.

Donne 4 portions.

Bruges

Bruges, en français cette fois-ci!

J’ai vraiment aimé Bruges. Oui, il y a beaucoup de touristes, on s’entend, si vous cherchez l’expérience authentique et le dépaysement complet, ça n’est probablemtn pas l’idéal, mais pour un weekend tranquille ou vous pouvez vous perdre dans une ville féérique sans avoir peur de… et bien de vraiment vous perdre pour vrai (la ville est entourée de canaux alors il suffit de ne pas traverser!), une ville ou on peut tout voir sans même avoir de plan ni d’horaire, bien boire et bien manger dans des endroits qui semblent faire partie d’un autre monde ou le temps n’existe pas, Bruges est pour vous. Mais attention, il faut y passer la nuit. Trop de gens y vont pour un après-midi seulement et vraiment, ça ne vous donne pas la chance de vous égarer ou de voir autre chose que la Grand Place et les chocolateries. De plus, Bruges la nuit, quand tous les touristes sont partis, c’est encore plus magique.

Soleil, bière et vélo sont vraiment les trois mots qui résument nos 3 jours à Bruges. Trois jours de farniente à prendre avantage du soleil qui nous manque tant en Angleterre.


Notre endroit favori à Bruges est sans aucun doute le Poatersgat, un café bar sous-terrain situé sur Vlamingstraat, juste assez loin de la Grand Place pour que les touristes ne s’y aventurent pas – environ 4 minutes de marche! Le choix de bières a de quoi vous tenir occupés pendant une bonne soirée et en plus du menu habituel, ils ont toujours quelques bières de saison. Pour ce qui est de manger, nous n’avons essayé que l’assiette de viandes et fromages et… je préfère les frites de la Grand Place! Mais Poatersgat c’est surtout l’atmosphère; ce grand sous-sol tout gris avec un long bar, des tables et chaises très simples en bois et décoré avec du houblon et des vignes en plastique, les employés qui peuvent vous conseiller sur les bières disponibles, l’ambiance tranquille sans touristes, ça change du côté disneyesque de Bruges et ça donne l’impression d’être dans un univers parallèle ou le temps n’existe pas.

Nous avons choisi ce qui est sans aucun doute le meilleur Bed and Breakfast à Bruges. Située juste à l’extérieur de la vieille ville – ce qui permet de voir autre chose – la maison de Marjan Degraeve est superbe. Notre chambre était hyper spacieuse avec de grandes fenêtres donnant sur le parc qui longe le canal et comprenait un mini-frigo, une cafetière, un lavabo, une table et même une télé (devinez qui en a profité pour s’endormir devant à tous les soirs, même quand on rentrait à 2 heures?). Je vous le dis, c’était une version low-key du Colonnade à Boston!* Les propriétaires sont eux mêmes prdicteurs de vin de pomme et brassent aussi leur propre bière par simple plaisir. Marjan est sympathique et très serviable, elle nous a recommandé de très bons restaurants et nous a même fourni une carte pour une balade en vélo (elle loue des vélos pour 6 euros par jour!). Avis à ceux qui, comme nous, ont eût quelques expériences traumatisantes auparavant, elle est très loin du propriétaire de bed and breakfast envahissant qui parle sans arrêt et ne vous laisse aucune intimité. Au contraire, nous ne l’avons presque pas vue après notre premier matin, ce qui nous a aidé à nous sentir chez-nous, c’était parfait pour nous.

Les frites! Oubliez Bruxelles, les kisoques à patates frites de la Grand Place de Bruges sont de loin les meilleurs – et oh oui, avec mayo à l’ail mes amis, c’est de toute beauté! Dorées, croquantes et disponibles à toute heure du jour et de la nuit (ils ferment vers 2-3h je crois).

Pour prendre du soleil, j’ai vraiment adoré les terrasses sur la place Jan Van Eyck. Non, on n’y trouve pas beaucoup de résidents de Bruges mais c’est une place plus tranquille que les autres et le soleil de fin d’après-midi y est tout simplement parfait.

Mais il ne faut pas oublir le vélo. Pour nous, arrivant directement de 6 mois au 4e étage d’un mini appartement sur une artère grise et bruyante d’une énorme ville encore plus grise et bruyante, cette journée en vélo dans la campagne belge a été tout-à-fait thérapeuthique! Encore une fois, pas de carte, aucun plan, tout ce qu’on sait c’est qu’on peut longer le canal qui va de Bruges à la Hollande en passant par Damme. Marjan nous explique que nous pouvons aussi quitter la piste cyclable pour couper à travers la campagne sans aucun risque de nous perdre. “Toutes les routes vont vous mener soit au canal, soit sur la route vers Damme.” À la permière occasion, nous avons donc quitté la route principale (en fait, c’est plutôt que j’ai mal négocié un rond-point à la sortie de la ville…) pour nous retrouver dans une allée bordée de peupliers, au mileux des champs. Soleil, brise légère, animaux de ferme… nous avons abouti à Damme environ une heure plus tard, pris un long dîner au bord du canal (si c’était à refaire, j’emmènerais un pique-nique, Damme est minuscule et hyper chère) et avons ensuite longé ce cher canal jusqu’à Bruges.

De retour sur Bruges, nous avons aussi profité des vélos pour explorer le nord de la ville: tranquille, aucun touriste et, encore une fois, merveilleux sous le soleil de fin d’après-midi. C’est vraiment super de pouvoir explorer sans carte et sans risquer de se perdre.

Nous n’avons pas trouvé de restaurant qui nous ait vraiment impressioné à Bruges. On y mange très bien mais tout simplement, pas nécessairement mieux qu’ailleurs. Marjan a recommadé de bon endroits, souvent beaucoup moins chers et meilleurs que les restos touristiques habituels, mais rien que nous ne pourrions pas retrouver chez-nous. Il faut noter que nous ne voulions pas trop dépenser non plus. Tom’s Diner est impressionnant pour la cuisine ouverte ou on peut admirer Tom lui-même qui réussit à préparer 20-25 couverts à lui seul à tous les soirs. C’est très bon et différent de ce que l’on peut trouver ailleurs à Bruges, beaucoup de poisson et autres produits frais préparés dans un style contemporain mais quand même similaire à ce que nous pouvons retrouver à Londres, bien honnêtement.

Nous sommes restés 2 jours et 2 nuits à Bruges et j’yretournerais encore. Non, ça n’est pas l’escapade culinaire ou culturelle de l’année mais c’est la ville parfaite pour décrocher et oublier ses responsabilités le temp d’un week-end. Et pour les restos… frites, chocolat et bières est un menu qui me convient parfaitement!

http://www.bedandbreakfastmarjandegraeve.be
http://www.tomsdiner.be/
*Je suis allée à Boston pour le travail récemment et ai logé au Colonnade dans Back Bay ou nous nous sommes tous extasiés devant les cafetières personelles, les télés LCV, le grand lit et les immenses fenêtres… comme chez Marjan!